United colors


Chambres de communauté

lieu : SAINT-AMAND-LES-EAUX (59)
maître d’ouvrage : Communauté des Soeurs Hospitalières du Sacré Coeur de Jésus
maître d’oeuvre : qbis
coût HT : 400 000 €
livraison : 2014
mission : base
surface : 420 m2

La communauté des Soeurs Hospitalières de Saint-Amand-les-Eaux possède de longue date une propriété de 5 hectares qui a vu construire plusieurs bâtiments au fil des décennies : la demeure fin XIXème siècle a été adjointe d’un premier cloître R+combles avec chapelle dans les années 20, puis un second cloître R+1+C fut édifié dans les années 40, enfin c’est une maison de retraite qui y fut accolée dans les années 80.
Le nombre des religieuses se réduisant progressivement, une réflexion fut menée sur le devenir des constructions de moins en moins occupées. Un projet de béguinage est amorcé et nécessite de réorganiser les lieux de vie de la communauté. De fait, c’est la maison de l’Immaculée, première construction historique, qui est choisie pour accueillir toutes les chambres des soeurs, chambres qu’il convient d’équiper confortablement en vue, notamment, d’une reconversion future.
Si le mode de vie de ces religieuses reste sobre, leur mission d’accueil et de soins leur fait exprimer joie et confiance. Les chambres proposées sont le reflet de cet état d’esprit et renvoie aux couleurs vives du Togo où la communauté tient un dispensaire.
Les cabinets de toilette sont dissimulés derrière des parois blanches découpées et pliées comme des paravents. Ils jouent de contraste avec les murs qui les reçoivent, colorés à l’instar de quelques faïences qui entourent la douche et le lavabo.
L’intervention aura porté sur le R+1 (5 chambres et parties communes), les combles (7 chambres et parties communes), ainsi que sur la création d’un nouvel escalier R+1/combles, la rénovation de l’oratoire et de la salle du conseil, la modification de l’accès à la cave, l’installation d’élévateurs PMR.

31 mars 2017

Maison Cega


Pavillon sur la Rhônelle

lieu : FAMARS (59)
maître d’ouvrage : privé
maître d’oeuvre : qbis
coût HT : 650 000 €
livraison : 2013
mission : base
surface : 280 m2

Le coeur d’un maître d’ouvrage qui balance entre le « contemporain » et le « traditionnel », un règlement de lotissement conservateur, un plan local d’urbanisme qui ne l’est pas moins, un périmètre ABF sur une commune rurale de la périphérie de Valenciennes : il est des circonstances où l’architecte du XXIème siècle voit ses compétences mises à l’épreuve par un arbitraire stylistique des moins engageants.
Pourtant, les qualités conjuguées du site et des échanges avec le maître d’ouvrage permettent de quelque peu bousculer les lignes. Sous ses allures de pavillon cossu, le projet exprime un déploiement des matériaux qui le constituent : à l’angle de deux rues, les parois de briques aux percements cohérents se déplient, projetant ici le garage, là la suite parentale, tandis que la toiture d’ardoise, telle une feuille posée, multiplie pliage et rainages, débordant partout de sa sous-face de zinc. A l’étage, l’avancée de la suite parentale profite de la situation d’angle de la parcelle pour esquiver l’arrière des habitations voisines et profiter de la vue sur le bucolique vallon de la Rhônelle.

31 mars 2017

Informe … déforme.


Palissade à Euralille

lieu : EURALILLE (59)
maître d’ouvrage : Unibail-Rodamco
maître d’oeuvre : qbis / Etienne Furgerot
coût HT :  -
livraison : 2016
mission : conception
surface : 400 m2

Au moment où le centre commercial Euralille effectue sa mue, et tandis que l’hypermarché présent sur le site depuis l’origine cherche à réduire sa surface de vente, une marque de vêtements à la notoriété aussi vive que récente doit être accueillie sous peu.
Les travaux importants liés au changement d’enseigne seront dissimulés par une palissade qui ne pourra être inerte au risque de condamner les petits commerces alentour, historiquement dépendants du flux généré par l’hypermarché.
Il nous revient donc de concevoir une clôture attractive, un ensemble autonome qui puisse être l’objectif du visiteur.
Dans un tel contexte, marchand, coloré, bruyant, il nous est apparu que l’attraction attendue serait générée par le jeu, l’amusement. Dans l’espace de la consommation, à l’ère du selfie, les miroirs de Narcisse pouvaient être déformants, faisant entrer le burlesque des foires d’antan pour se moquer et rigoler. La ballade des acheteurs devenait un souvenir rieur.

31 mars 2017










qbis architecture / V2.0 / contact@qbis.fr / dernière mise à jour le 14 avril 2022 à 13 h 32 min